Exercice du Journal Créatif : comment je me sens en ce moment même ?

J’entame enfin la traduction de quelques exercices issus du second chapitre du livre de Lucia Capacchione : The Creative Journal: The Art of Finding Yourself. Je piocherai au fur et à mesure parmi ceux qui me semblent les plus essentiels.

Le premier exercice est une sorte d’échauffement par le gribouillis. Je devais faire des choix, j’ai donc décidé de le zapper.

J’ai préféré commencer par le suivant. Il est bien pensé et très utile. Sa mise en pratique est libératrice dans certains moments explosifs ! Je vous en avais déjà parlé dans un article précédant : comment je me sens ?

Comment je me sens en ce moment même ?

1. Tournez-vous vers l’intérieur et demandez-vous :

Comment je me sens en ce moment même ?

Fermez les yeux et méditez sur la question pendant un moment. Prêtez attention aux sensations physiques et aux ressentis émotionnels. Voyez s’il y a des images ou des mots qui vous viennent à l’esprit et qui expriment comment vous vous sentez en ce moment même.

2. Tandis que vos yeux sont clos, vous pouvez voir des images, des couleurs, des mots ou des symboles. Ou vous pouvez simplement ressentir des sensations physiques ou des émotions. Canalisez-les et extériorisez-les sous toute forme ou style : gribouillages, griffonnages, formes, textures, images ou mots.

3. Lorsque vous avez terminé, passez en revue ce que vous avez fait. Avez-vous eu des réactions ? Si c’est le cas, écrivez-les sur la page suivante de votre journal.

4. Utilisations : C’est peut-être l’exercice le plus basique et le plus souvent utilisé du Journal Créatif. Il est particulièrement utile lorsque vous éprouvez de très forts sentiments difficiles à comprendre. Vous pouvez mettre le doigt exactement sur ce que vous ressentez, puis examiner et clarifier ce que vous désirez faire de ces sentiments dans votre vie quotidienne. Cet exercice vous encourage à marquer une pause et réfléchir, pour libérer ou relâcher des sentiments, pour régler, pour clarifier et, peut-être, exprimer plus clairement où vous en êtes.

L’Art et la peinture, un rayon de soleil pour l’âme

Drapeau de prière à Asherah. Techniques mixtes sur coton apprêté. Dimensions : 13 x 13 cm environ.

Depuis quelques jours, le soleil brille dans un ciel limpide. Il fait beau et chaud. Les arbres ont enfin déployé toutes leurs feuilles. Les myosotis tapissent de bleu les prés alentours et les gaillets distillent leur parfum de miel. C’est déjà l’été !

À cette époque, je passe le plus clair de mon temps dehors, au jardin et dans les bois, avec nos animaux. Mais depuis une dizaine de jours, je suis bêtement coincée à la maison pour des petits problèmes de santé.

Dix jours, c’est long. Je ne veux pas céder à la déprime, alors je peins, je dessine, je tambouille. Les techniques mixtes sont un vrai bonheur. Je crois que le contact avec la matière est ce que je préfère dans la peinture, au même titre que faire naitre les couleurs.

J’avais déjà remarqué que peindre en hiver me permettait de ne pas me laisser happer par le blues de la fin de saison. Et cette mauvaise passe me le confirme. Je la traverse le cœur léger, mes douleurs s’estompent doucement mais sûrement et je me concentre spontanément sur les bonnes choses de ma vie.

La peinture est mon anti-dépresseur et mon remède naturel. Mieux, c’est un rayon de soleil pour l’âme qui la réchauffe, l’illumine et la nourrit !

L’une de mes lectures actuelles apporte peut-être une explication à ce phénomène. Rien de scientifique, que du spirituel :

« L’Art, lorsqu’il est inspiré par l’amour, conduit aux royaumes les plus hauts. Aimer l’art, et l’art ouvrira pour vous la porte de la vie intérieure. Quand vous peignez, vous oubliez tout à l’exception de votre sujet. Lorsque vous êtes trop absorbé par celui-ci, vous vous perdez en lui ; et quand vous êtes perdu en lui, votre égo diminue, l’Amour infini apparait ; et lorsque l’amour est créé, Dieu est atteint. Ainsi, vous voyez comment l’Art peut nous amener à trouver le Divin Infini. »

Meher Baba (1894-1969).

Le message d’Aradia

Le message d’Aradia. Techniques mixtes sur coton. Dimensions : 24 x 32 cm environ. Cliquez ici pour visionner un plus grand format.

Comme je suis bloquée à la maison depuis une semaine, et je ne sais pour combien d’autres encore, j’en profite pour expérimenter de nouvelles choses dont je vous parlerai dans un prochain article.

Cette peinture fait partie de ces expérimentations. Elle devait être l’une des doubles pages d’un de mes journaux en cours. J’avais prévu d’inscrire un petit bout de la poésie de Doreen Valiente (Ameth pour les intimes ;o)) sur l’immense pleine lune de la page de gauche.

J’ai trouvé mes tentatives maladroites, j’ai donc tout repris, j’ai passé l’image au scanner telle quelle puis j’ai laissé le soin de l’écriture à Monsieur Photoshop. Voici, ce que ça donne :

Cliquez ici pour visionner un plus grand format.

Finalement, je glisserai cette peinture sous verre et dans un joli cadre !

Journal Créatif : petit récap’ avant les exercices pratiques

Avant de piocher quelques exercices pratiques dans le fabuleux bouquin de Lucia Capacchione : The Creative Journal: The Art of Finding Yourself pour les traduire, j’ai envie de faire un petit récapitulatif de toutes les consignes et tous les conseils donnés dans le premier chapitre !

  1. La naissance du Journal Créatif
  2. Tenir un journal créatif
  3. Les formes d’expression du journal créatif
  4. Utilisations du journal créatif
  5. Conseils pour la tenue du journal créatif
  6. Où tenir son journal créatif ?
  7. Tenir un journal créatif : à quel moment et à quelle fréquence ?
  8. Journal créatif : spontanéité.
  9. Journal créatif : honnêteté et intimité.
  10. Journal créatif : partage sélectif.
  11. Les fournitures du journal créatif.
  12. Vous relaxer avant d’utiliser votre « Journal Créatif ».

Gaia. Extrait de mon ‘journal d’artiste’. Techniques mixtes sur tissu apprêté. Format A5.

10 points à éviter pour ne pas devenir un artiste raté !

Trouvé sur le net anglophone et traduit rapidement. Comment devenir un artiste triste et misérable ? Facile ! Suivez le guide… Ou pas :

  1. Vous comparer constamment aux autres artistes.
  2. Parler de ce que vous faites à votre famille, et attendre d’elle des encouragements.
  3. Miser le succès de toute votre carrière sur un seul projet.
  4. Vous en tenir à ce que vous connaissez.
  5. Sous-évaluer vos compétences.
  6. Laisser l’argent dicter ce que vous faites.
  7. Céder face aux pressions sociales.
  8. Créer uniquement des œuvres que votre famille pourrait apprécier.
  9. Répondre à n’importe quelle demande de vos clients / galeristes / patrons / investisseurs.
  10. Vous fixer des objectifs inatteignables et écrasants à réaliser pour le lendemain.

Dessinez pour moins de 2 euros avec les craies de cire

Astarté Karnayim ou Astarté aux Deux Cornes. Improvisation sur bloc à dessin avec des craies de couleur bon marché.

Matériel utilisé :

  • Une boîte de 16 crayons à la cire, (achetée en supermarché). Moins de 2€.

Je poursuis l’écriture d’articles « peindre et dessiner pour pas cher » avec, cette fois-ci, les craies de cire pour enfant, que l’on appelle aussi crayons à la cire. Je suis sûre que vous savez de quoi je parle si je vous dis le mot magique : crayola !

J’ai dessiné avec ces craies sur mon bloc à dessin « Zap Book » (format A5, 320 pages) que j’ai payé 4€. Mais vous pouvez tout aussi bien, par exemple, faire de la récup de papier si vous bossez dans un bureau !

Rien de bien folichon et pourtant, le résultat est agréable. Les craies glissent bien sur le papier et donnent une matière intéressante. Je les trouve parfaite pour réaliser mes croquis de recherche.

J’avais peur d’être déçue comme avec les crayons de couleur pour enfants. Quand vous avez l’habitude d’utiliser des crayons de couleur pro, à la mine tendre et aux pigments profonds et lumineux, vous n’avez qu’une envie : balancer les autres par la fenêtre !

J’ai d’autres idées d’utilisation de ces craies de cire mais j’aimerai les expérimenter avant de vous en parler. Je le ferai probablement dans les semaines à venir !

Quels sont les obstacles qui vous empêchent de dessiner et de peindre ?

Je lis ou j’entends souvent autour de moi : « J’aimerais peindre mais je n’ai pas de talent ! Alors, je préfère m’abstenir. » Comme si ces disciplines étaient réservés uniquement aux enfants et aux artistes (certes, les artistes sont de grands enfants :-p).

À ces personnes, j’ai envie de poser la question : « Concrètement, quels sont les véritables problèmes que vous rencontrez et qui vous empêchent de dessiner et de peindre ? »

En cernant ces problèmes et blocages, les solutions peuvent émerger. C’est pourquoi, j’ai créé un sondage dans la deuxième colonne de ce blog (en haut). N’hésitez pas à y répondre et à commenter le présent article.

Ceci me permettra de réfléchir aux solutions envisageables puis de les partager dans de futurs articles !

Vous relaxer avant d’utiliser votre Journal Créatif

Vous préparer pour travailler dans votre Journal

Lorsque vous êtes prêt à travailler dans votre journal, réservez-vous 15 minutes ou plus, sans interruption. Réunissez votre matériel, votre carnet, de quoi écrire et dessiner, puis installez-vous à l’endroit que vous avez choisi pour « être avec vous-même ».

Relaxation

La créativité s’écoule plus naturellement lorsque vous êtes relaxé, c’est pourquoi il est utile de vous détendre autant que possible avant de commencer le travail. Utilisez toute technique de relaxation que vous aimez. Lors de mes cours, je suggère d’employer la suivante :

Fermez les yeux. Prenez quelques respirations profondes. Inspirez lentement, expirez. Faites cela plusieurs fois.

A présent, concentrez-vous sur les sensations que vous éprouvez dans votre corps. Voyez s’il y a des endroits de tension et de douleur. Faites l’inventaire de votre corps. Commencez par votre tête et votre visage. Descendez dans votre cou et vos épaules, puis vos bras et vos mains. Vérifiez la tension de chaque zone. Ensuite descendez jusqu’à votre poitrine et votre abdomen, vos dos. Puis votre zone pelvienne et votre fessier. Vos cuisses et vos genoux, vos mollets et vos pieds.

Revenez sur toutes les zones de tension. Continuez à respirer profondément et, tandis que vous expirez, permettez aux zones tendues de votre corps de se relaxer, une par une. Chaque fois que vous relâchez votre souffle, relâchez avec lui les tensions. Nommez chaque zone et tandis que vous relâchez la tension de cette zone, dites à vous-même :

« Ma (partie du corps) se sent parfaitement détendue. »

Lorsque vous êtes relaxé, ouvrez doucement vos yeux.

Avant de faire le premier exercice, datez la page dans votre journal. Vous aurez besoin de dater uniquement la première page utilisée à chaque nouvelle utilisation.

À présent, vous êtes prêt à commencer.

The Creative Journal, the Art of Finding Yourself. Par Lucia Capacchione, Ph. D. Traduction Alexandra Rouche pour libellune.com.

Gouache sur carton de récupération

La graine, la fleur et le fruit. Une Ishtar biblique fort convenable, dont le message reste pourtant l’Amour. Voilà tout ce dont a besoin l’artiste en chacun de nous. Cliquez ici pour visionner un plus grand format.

J’ai réalisé cette gouache sur carton de récupération pour illustrer mon propos d’hier (cf. Débuter la peinture avec 6 euros).

Le rendu est différent de ma peinture sur papier, « fish & cheap », puisque la gouache a été utilisée en aplats plus ou moins réguliers.

J’ai employé un feutre pour marquer les contours qui donne un aspect plus graphique et dynamique à la peinture.

L’intérêt du carton, c’est aussi de jouer avec sa matière et sa couleur. Ici sur mon Ange Ishtarien, je n’ai pas peint la zone de la chevelure. Je trouvais que le « châtain » du carton apportait une certaine douceur au personnage. J’ai simplement choisi de figurer leur ondulation à l’aide du feutre.

La gouache violette de supermarché tire sur le bleu une fois numérisée.

Débuter la peinture avec 6 euros

Fish & cheap ! Gouache à petit sur papier à petit, le tout à petit prix. Cliquez ici pour visionner un plus grand format.

Suite à l’article d’hier, « Peindre pour quelques euros », j’ai pioché dans ma boîte de « peintures à petit » pour faire une démonstration. J’ai tenté d’entrer dans la peau de quelqu’un qui débute en peinture et ne veut pas investir plus de 10€ avant de savoir si ce mode d’expression lui convient.

J’ai utilisé le matériel suivant acheté en supermarché :

  • 10 tubes de gouache de 10 ml chacun + leur pinceau. Prix : 4€81
  • 12 feuilles Canson 224 g/m², format A4. Prix : 3€86. [Optionnelles.]
  • 1 crayon à papier, acheté en lot de 4. Prix total : 0€37
  • 1 gomme. Prix : 1€05

Prix total : [10€09] ou 6€23 sans le papier.

Avec papier

Avec ça, vous êtes paré pour 12 belles peintures dans le style aquarellé de mon « Fish & Cheap », au format A4. Et une centaine si vous investissez dans un bloc de feuilles. Pour mes recherches et croquis à l’aquarelle, j’utilise un bloc de 100 feuilles (format 24 x 32 cm) que j’achète pour 10€ ici sur le net.

224 g/m² pour le Canson en supermarché. Le grammage est correct. J’ai tendance à employer la gouache comme de l’aquarelle, non en aplat comme il conviendrait. J’estime que le grammage minimum pour une telle peinture commence à 200, « qualité étude ».

Ou sans papier

Et si vous ne voulez pas investir dans des feuilles, vous pouvez très bien récupérer du carton comme support à peinture. Et ça, c’est gratuit, il suffit de demander aux supérettes ou supermarchés si vous pouvez les soulager de quelques cartons. Généralement, ils en sont ravis.

Demain, je posterai une photo pour vous montrez le rendu d’une peinture sur carton. Le rendu est différent mais tout aussi sympa que sur papier.

Vous pouvez aussi faire de la récup’ en tout genre. L’option peinture sur bois et contreplaqué est tout à fait valable.

Sachez cependant que vous devrez davantage travailler « en matière » et donc utiliser plus de peinture.

Le pinceau

La qualité du pinceau n’est vraiment pas géniale. Rien ne vaut le confort d’un pinceau spécial aquarelle. Cela dit, j’ai mes petites habitudes et je dois reconnaitre que ce n’est pas si difficile de peindre avec un « petit gris ». Quand j’étais ado, je piquais les cotons-tiges dans la salle-de-bain. Je m’amusais à faire du « pointillisme » et j’avais de bonnes notes en dessin :o)

La peinture

J’ai utilisé la gouache un peu comme de l’aquarelle, très diluée. Je suis satisfaite du rendu. Les couleurs sont belles, lumineuses, vives. Évidemment, elles sont bien moins fines qu’avec une gouache ou de l’aquarelle de qualité extra mais pour 4€81 les 10 tubes, je ne ferai pas ma difficile.

Crayon à papier

Pour une esquisse avant peinture, le HB est très bien, voire le 2H. Il reste discret et se gomme facilement. Pour mes recherches, je préfère un crayon plus gras : au moins du 2B. La mine glisse plus facilement sur le papier.

La gomme

Elle est pratique mais à utiliser avec parcimonie car elle « écrase » le grain du papier et gare à ne pas le faire pelucher, surtout si celui-ci est une entrée de gamme. Je vais vous donner un truc, l’idéal, c’est d’utiliser une gomme « mie de pain » disponible dans les magasins de beaux-arts. Elle coûte 0€50 à 1€. Elle se divise, se modèle et elle est inusable. Et surtout, elle n’abime pas le papier. Il faudra faire attention malgré tout à ne pas appuyer trop fort sur le papier avec vos mines de crayon. De toute façon, là aussi, cela l’écraserait.