Un autel pour la créativité

En prenant des photos de mes aquarelles en cours et, ainsi, de la table où je travaille, je me suis aperçue que cette dernière avait de furieux airs d’autel. Entre les statuettes, tableaux, pierres, plumes dont j’aime m’entourer quand je peins, à quoi d’autre pouvait ressembler ce coin atelier, aussi provisoire soit-il. Et moi qui croyais ne plus en percevoir la nécessité, ou plutôt sa puissance magique. Ah ah ! Cher inconscient, je te promets d’être un peu plus honnête à l’avenir. Au moins avec ça ;o)) Tiens, pour la peine, je traduirai bientôt un passage du livre de Cathy A. Malchiodi, The Soul’s Palette, où il est question de l’espace dédié à la création.

Drapeaux de prière revisités

Je vous ai parlé dans mon article précédant des « drapeaux de prières » tibétains. J’ai revisité le concept, en gardant tout de même l’idée essentielle et les couleurs utilisées traditionnellement. Il me reste à réaliser un drapeau blanc et un autre, de couleur rouge.

Et voilà ce que ça donne, j’espère que vous aimerez :

Drapeau de prière dédié à Ishtar. Techniques mixtes sur coton apprêté. Dimensions : 13 x 13 cm environ. La prière est inscrite sur le verso.

Depuis quelques temps, je m’amuse à reprendre des sculptures anciennes et à les dessiner. Cette fois-ci, j’ai jeté mon dévolu sur « la Reine de la Nuit », une plaque d’argile cuite babylonienne représentant un aspect de la déesse Ishtar (1800-1750 avant JC).

Drapeau de prière à Asherah. Techniques mixtes sur coton apprêté. Dimensions : 13 x 13 cm environ.

D’ailleurs, j’ai repris l’image que j’avais déjà peinte et présentée dans l’article Enracinement. Je l’ai redessinée et j’ai écrit, en fond, une vieille prière dédiée à Asherah. Je l’ai trouvée sur le net anglophone. Je n’ai pas réussi à savoir son exacte provenance si ce n’est qu’elle a été découverte en Égypte sur une sépulture levantine.

Louée soit la Très Sainte,
Dame des Étoiles des Cieux,
Maitresse de tous les Dieux,
Puisse-t-Elle accorder la vie, le bien-être, la prospérité et la santé.
Puisses-tu m’accorder chaque jour le spectacle de ta beauté.

Drapeau de prière dédié à l’Homme Vert. Techniques mixtes sur coton apprêté. Dimensions : 13 x 13 cm environ.

Vous connaissez l’Homme Vert ou Greenman en anglais ? Il incarne le divin lié à la nature et à ses cycles. J’adore cette figure masculine. Elle est particulièrement palpable par ici, dans les bois, au printemps et en été !

Voilà, c’est tout pour le moment ! Je prendrai des photos de ma guirlande de drapeaux une fois que j’aurai terminé les deux derniers. Je ne sais pas trop encore ce que je vais représenter. Je vais réfléchir ! Si vous avez des suggestions, n’hésitez pas à m’en faire via le système de commentaires . Merci!

Inanna-Ishtar, un mandala pour la déesse

Inanna-Ishtar. Aquarelle, crayons de couleur et feutre pigma. Cliquez ici pour visionner un plus grand format.

Depuis ma tendre enfance, je suis totalement fascinée par la Reine Esther. Son histoire est relatée dans l’Ancien Testament. L’an dernier, en la relisant, j’ai fait tout à coup le rapprochement avec la déesse akkadienne Ishtar. En faisant quelques recherches, mon intuition s’est révélée juste. Depuis ce moment, j’ai eu envie d’apprendre l’Histoire de l’Orient Ancien. Je découvre avec émerveillement les racines de notre culture et c’est captivant ! J’avais très envie de représenter Inanna/Ishtar (nom Sumérien/Akkadien). Je me suis amusée à employer des symboles et objets liés à cette divinité mésopotamienne et à son culte. Je vous laisse deviner lesquels !

Mandala d’Ishtar, la déesse étoile

Voici ma dernière aquarelle. J’ai hésité à ajouter un autre cercle, rempli d’étoiles autour d’Ishtar et puis je me suis dit que je l’aimais bien ainsi. Ishtar est une déesse assyrienne et babylonienne de l’amour et de la guerre dont le symbole est une étoile à huit branches, l’étoile de Vénus. Elle prend le nom d’Inanna chez les Sumériens. On peut aussi la retrouver dans la Bible, cachée sous le nom d’Esther (Ishtar).

D’ailleurs, il se pourrait bien que les Célèbres hymnes de mariage sacré entre Inanna et Dumuzi aient fortement influencé l’écriture du Cantique des Cantiques.

« L’amour est fort comme la Mort, … inflexible comme l’Enfer. » (VIII, 6).