La Grande Déesse Étoile

Il y a quelques mois, j’avais quasiment fini cette aquarelle et puis je l’ai laissée en plan. J’avais senti que c’était le moment pour moi de poser mes pinceaux et de me tourner vers d’autres activités. Je suis heureuse de l’avoir fait car ce fut un plaisir de reprendre le chemin de l’atelier en terminant cette peinture.

En vérité, j’aime peindre vite, je pense que je recherche la spontanéité. Si c’est raté, je n’ai pas de remords, si c’est réussi, bien qu’imparfait, j’en suis heureuse.

Mais pour Elle, ce fut différent.

Il y a deux ans, j’ai eu une vision lumineuse. Plus exactement, baignée de lumière dorée. Comme un flash, mais rien de figé. Une vision numineuse ? J’ai attendu un peu avant de la dessiner au crayon de papier, ou plutôt de l’interpréter pour tenter de rendre son essence, pour plus être au plus près, au plus juste.

Croquis que j’ai oublié dans un carnet et redécouvert quelques mois plus tard. Il avait à mes yeux quelque chose de magique quand je l’ai retrouvée. J’ai pris le croquis en photo et j’ai retouché l’image sur photoshop. Je la sentais vibrer.

Je l’ai postée sur ce blog puis je l’ai à nouveau laissé dans un coin. Il s’est à nouveau écouler un certain temps avant que je ne me décide à passer à la couleur. Je ne me suis précipitée en rien. J’ai pris tout mon temps et Elle est née. Je pensais l’intégrer dans une sorte de petit autel en bois, avec d’autres objets, pour la « mettre en scène ». Mais je crois qu’Elle n’a pas besoin de cela. Elle se suffit à Elle-même.

J’y vois la Grande Déesse Étoile, Ishtar, du fait de sa position. Ou Asherah. Peu importe les noms. Je ne m’y attache pas. Je sais juste qu’Elle me ravit le cœur et ce fut une chouette aventure que de tenter de reproduire cette belle vision. Sans me presser, juste en laissant faire, tout dans le lâcher-prise.

Drapeaux de prière revisités

Je vous ai parlé dans mon article précédant des « drapeaux de prières » tibétains. J’ai revisité le concept, en gardant tout de même l’idée essentielle et les couleurs utilisées traditionnellement. Il me reste à réaliser un drapeau blanc et un autre, de couleur rouge.

Et voilà ce que ça donne, j’espère que vous aimerez :

Drapeau de prière dédié à Ishtar. Techniques mixtes sur coton apprêté. Dimensions : 13 x 13 cm environ. La prière est inscrite sur le verso.

Depuis quelques temps, je m’amuse à reprendre des sculptures anciennes et à les dessiner. Cette fois-ci, j’ai jeté mon dévolu sur « la Reine de la Nuit », une plaque d’argile cuite babylonienne représentant un aspect de la déesse Ishtar (1800-1750 avant JC).

Drapeau de prière à Asherah. Techniques mixtes sur coton apprêté. Dimensions : 13 x 13 cm environ.

D’ailleurs, j’ai repris l’image que j’avais déjà peinte et présentée dans l’article Enracinement. Je l’ai redessinée et j’ai écrit, en fond, une vieille prière dédiée à Asherah. Je l’ai trouvée sur le net anglophone. Je n’ai pas réussi à savoir son exacte provenance si ce n’est qu’elle a été découverte en Égypte sur une sépulture levantine.

Louée soit la Très Sainte,
Dame des Étoiles des Cieux,
Maitresse de tous les Dieux,
Puisse-t-Elle accorder la vie, le bien-être, la prospérité et la santé.
Puisses-tu m’accorder chaque jour le spectacle de ta beauté.

Drapeau de prière dédié à l’Homme Vert. Techniques mixtes sur coton apprêté. Dimensions : 13 x 13 cm environ.

Vous connaissez l’Homme Vert ou Greenman en anglais ? Il incarne le divin lié à la nature et à ses cycles. J’adore cette figure masculine. Elle est particulièrement palpable par ici, dans les bois, au printemps et en été !

Voilà, c’est tout pour le moment ! Je prendrai des photos de ma guirlande de drapeaux une fois que j’aurai terminé les deux derniers. Je ne sais pas trop encore ce que je vais représenter. Je vais réfléchir ! Si vous avez des suggestions, n’hésitez pas à m’en faire via le système de commentaires . Merci!

Inanna-Ishtar, un mandala pour la déesse

Inanna-Ishtar. Aquarelle, crayons de couleur et feutre pigma. Cliquez ici pour visionner un plus grand format.

Depuis ma tendre enfance, je suis totalement fascinée par la Reine Esther. Son histoire est relatée dans l’Ancien Testament. L’an dernier, en la relisant, j’ai fait tout à coup le rapprochement avec la déesse akkadienne Ishtar. En faisant quelques recherches, mon intuition s’est révélée juste. Depuis ce moment, j’ai eu envie d’apprendre l’Histoire de l’Orient Ancien. Je découvre avec émerveillement les racines de notre culture et c’est captivant ! J’avais très envie de représenter Inanna/Ishtar (nom Sumérien/Akkadien). Je me suis amusée à employer des symboles et objets liés à cette divinité mésopotamienne et à son culte. Je vous laisse deviner lesquels !