L’atelier de Mary Poppins

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Ces derniers temps, j’avais besoin d’une pause alors j’en ai profité pour chambouler un peu mon minuscule atelier et j’ai mis plusieurs jours à le ranger. Ce n’est d’ailleurs pas tout à fait terminé. C’est incroyable le nombre d’objets que je suis capable de caser dans une si petite pièce. Un peu comme mon sac à main à vrai dire. A ce propos, il amusait beaucoup mes camarades de classe. Elles pensaient que j’étais un peu Mary Poppins puisque mon sac contenait toujours un nombre incroyable d’objets pratiques en tout genre. Récemment, une amie a eu la même réflexion à propos de mon atelier. Néanmoins, je crois qu’un jour ou l’autre, je devrais déménager tout ce petit monde dans une plus grande pièce.

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Je ne crois pas au mythe de la critique constructive

Coeur de pierre

Tout commentaire nuit au processus créatif. Oui, c’est vrai. En vingt années de création, je l’ai constaté et vécu. Aujourd’hui, j’ai envie d’en parler, de dire ce que j’en pense.

Je ne crois pas au mythe de la critique constructive. Je crois aux conseils, aux suggestions, aux partages et aux échanges mais pas à l’intrusion. Personnellement, les critiques que j’ai pu recevoir ne m’ont jamais été utiles, elles n’ont fait que m’embrouiller, me faire douter, me paralyser, me dicter ce que je devais créer. En revanche, les conseils m’ont permis d’améliorer une technique, m’ont ouvert de nouveaux horizons insoupçonnés, m’ont donné des outils pour mieux m’exprimer sans jamais me dire comment le faire ni sur quoi le faire.

Ce que j’ai à dire, ce que j’ai à peindre me sont personnels, et au fond que cela plaise ou que cela ne plaise pas n’est pas le problème. Je ne veux pas être une autre personne, je veux être juste moi-même. J’exprimerai donc ce que je souhaite et comment je veux le faire. Je n’exprimerai pas ce que l’autre veut me faire exprimer.

Quand des personnes ressentent la nécessité de me faire remarquer qu’elles n’aiment pas les couleurs que j’ai utilisé, ou l’expression que j’ai donnée à mes personnages ou encore le médium que j’ai employé, je m’interroge… Et dans ces moments-là, j’ai simplement envie de leur donner tout le matériel nécessaire et de leur dire : « Vas-y, exprime-toi librement, fais-toi plaiz’. »

Souvent, je sais ce qui cloche dans ma dernière peinture, sculpture, etc. Je sais ce que j’aurais du corriger ou ce que je n’ai pas réussi à corriger. J’ai pleinement conscience qu’elle est imparfaite et j’ai accepté de la partager malgré tout. J’accepte également de ne pas voir ce qui saute aux yeux des autres. J’accepte mes limites, je lâche prise ;o)

Dans tous les livres traitant de créativité que j’ai pu lire, les artistes avouent à demi mot que la critique est une plaie et tournent autour du pot pour finir par lâcher un très consensuel : « mais parfois la critique vous aidera ! »

Quand ? Une fois que vous aurez démêlé toutes les projections de son auteur ? Quand vous comprendrez que c’est vous qui vous exprimez et pas l’autre ?

Je tiens à préciser que je ne souhaite museler personne, ce n’est pas le propos et ça serait sacrément gonflé après ce que je viens d’écrire. Par cet article, je souhaite simplement proposer des pistes de réflexions.

Je ne changerai pas les autres et ça ne m’intéresse pas de le faire. La seule personne que je peux aider dans ce monde, c’est moi.

J’avais donc deux options :

  1. Arrêter de partager mes peintures et autres créations pendant 6 mois, 1 an, voire davantage… Le temps d’apprendre à me détacher de tout commentaire.
  2. Ou me recentrer sur moi-même afin de comprendre ce qui me dérangeait *personnellement* dans la critique.

Dans le premier cas, ça voulait dire : pas de ventes, pas de vitrine pour mon travail. Sincèrement, je ne voulais pas non plus me couper du monde, j’avais envie d’être une grande fille, j’ai donc choisi de me recentrer sur moi-même. J’avais bien conscience que le problème, ce n’était pas les autres mais mes propres réactions face aux commentaires.

L‘an dernier, j’ai pris conscience à quel point je n’osais pas aller au bout de certains projets par peur du jugement des autres. Je me suis dit que c’était important de regarder en moi. Si je pensais que les autres n’aimeraient pas ces projets, c’est parce qu’au fond, c’est moi qui me jugeais durement. Et peut-être que je jugeais durement le monde dans sa globalité.

Le problème ne résidait pas dans le fait d’être aimé ou non, mais juste dans le fait d’aimer. L’amour englobe tout. Quand tu Aimes, être aimée en retour n’a pas d’importance, c’est juste plus facile. On se sent complet, il n’y a plus de manque. Voilà, j’y étais. Je commençais à travailler sur le non-jugement, à cultiver la bienveillance.

Alors, j’ai eu besoin de me formuler clairement ces questions, afin que, lorsque j’éprouverai à nouveau des doutes et des blocages, je puisse me les poser à nouveau :
  • Si je ne me sens pas aimée, si je pense que mon travail n’est ou ne sera pas apprécié, est-ce parce que moi-même je ne suis pas dans l’amour ?
  • Pourquoi est-ce que les propos des autres me font douter de mon travail ? Est-ce parce que je manque de confiance en moi ?
  • Je me sens jugée. Est-ce parce que, moi-même, je suis dans le jugement ? De moi-même, du monde dans sa globalité ?

Oui bien sûr. Une fois cela compris, la pire, la plus odieuse, la plus malveillante des critiques ne nous touche plus. Parce qu’elle ne nous appartient pas, nous y serons imperméables.

Voilà ce qui fonctionne pour moi : non-jugement, bienveillance, Amour et finalement détachement. Alors évidemment, je dois cultiver tout cela parce que je merdoie encore pas mal. Mais désormais, je sais que la seule façon de recevoir une critique, bonne ou mauvaise, c’est de la laisser me glisser dessus et de me concentrer sur ce que je veux exprimer, expérimenter, patouiller, créer ! Bref vivre pleinement cette vie.

Créer toujours la même chose, c’est grave docteur ?

Voici un nouvel extrait traduit du livre « Life, paint & passion ». Une fois encore, Cassou et Cubley ont un regard très juste sur la répétition dans la peinture / création.

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« J’ai peint ces petites têtes flottantes en arrière-plan pour la troisième fois maintenant. Je trouve étrange de répéter la même image, encore et encore. Je ne sais pas pourquoi je le fais. Peut-être suis-je compulsive, » dit Dorothy, d’un air désappointé. Elle a passé ces derniers jours à prendre plaisir à réaliser ses images mystérieuses. A présent, elle les juge.

« Est-ce que tu es en train de me dire qu’il y a quelque chose qui cloche avec le fait de peindre une image plus d’une fois ? » Lui ai-je demandé.

« Oui, » répondit-elle. « Il semble que je ne puisse penser à autre chose. Je fais juste dans la décoration et je suis dans la complaisance, j’en ai bien peur. Mon imagination doit être vraiment limitée. Je souhaite pouvoir peindre quelque chose de nouveau ! »

« Ne pas répéter, ne pas copier ! » Nous avons tous entendu ces affirmations, encore et encore. Nous présumons que répéter un sujet est la preuve de notre insipidité et de notre manque d’inventivité. Alors qu’au contraire, ceci témoigne de notre sensibilité.

Lorsque vous peignez une image ou une couleur avec une grande émotion, il n’est pas seulement naturel mais peut-être essentiel de la répéter. Plus puissante est l’image, plus profondes sont ses racines, et plus grandes seront les probabilités de devoir la peindre à nouveau ! Quand vous la repeignez, vous explorez les différents aspects de l’émotion, avec toutes leurs subtilités, sous tous les angles possibles. L’image reviendra aussi longtemps qu’il lui est nécessaire pour remplir son rôle.

La création fonctionne par cycles : chaque envie puissante est une vague qui s’élève doucement et qui a besoin d’atteindre son pic avant de se retirer. L’expression de cet aspect particulier de vous devra s’accomplir, peu importe combien de peintures répétées cela prendra, peu importe ce que vous en pensez. Seulement alors cela vous passera.

Nous ne sommes habituellement pas conscients des niveaux les plus profonds de l’apprentissage et de la guérison par lesquels nous passons. De ces heures, journées, voire semaines, de travail surgit spontanément la connaissance intime / vision intérieure. Les répétitions ne viennent pas d’une faiblesse de l’imagination ou d’une compulsion ; elles viennent d’une attitude d’ouverture et de liberté, et une volonté de s’abandonner à la sagesse naturelle du processus créatif. Vos images ne demandent qu’à accomplir leur durée de vie. Ne raccourcissez pas leur vie, elles ont quelque chose à vous offrir.

Créer, c’est être un peu perdu

Je ne sais pas si c’est vrai pour tous les artistes mais, en tous les cas, pour moi, ça l’est.

« Au cours de chaque peinture, il existe un moment où nous ne savons plus où nous allons ou quoi faire ensuite. Ces moments sont très importants, parce qu’ils nous disent que quelque chose est en train de naitre. Lorsque nous ne savons pas quoi peindre, nous pensons généralement qu’il y a quelque chose qui cloche et parfois nous paniquons. Mais, c’est en faisant face au vide que la création émerge. Être créatif, c’est devenir plus familier avec le sentiment d’être un peu perdu. Si nous étions toujours remplis de ce que nous voulions faire, cela ne laisserait aucun espace pour la nouveauté.

Il est bon de continuer à peindre dans ces moments là, pour creuser plus profondément en vous-même, jusqu’à ce que vous découvriez qu’après tout passage difficile, se trouve une ouverture où des ressentis inattendus commencent à émerger. En faisant face aux difficultés, vous vous révélez à vous-même, et le mystère se dévoile. Après tout, vous ne pouvez pas savoir ce que vous allez exprimer. Ce qui est réellement créatif est forcément une surprise, parce que c’est quelque chose à quoi vous n’auriez pu penser. Lorsque vous commencez à savourer cette découverte après ces moments difficiles, c’est incomparable, car tout prend vie. »

Un nouvel extrait du livre Life, paint and passion par Michèle Cassou et Stewart Cubley. Traduction Libellune.

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Hiver et créativité

esprit-hiver« Temple intérieur ». Aquarelle, crayons de couleur et retouches numériques pour cette version. Illustration pour les nouveaux cours de Christophe du site Reiki Dojo, intitulés Temple Intérieur.

L’esprit au cœur de l’hiver, c’est le titre d’un article que mon amie Gaïa Lunerousse a partagé sur son Facebook. Il vient de ce site, et je copie colle un extrait, histoire d’en garder une trace avant qu’il ne disparaisse dans les méandres du net.

« Quand les jours raccourcissent et que la pénombre s’installe, notre psychologie change. La créativité, mais aussi le besoin d’intimité et la réflexion, se renforcent. »

C’est ce que j’ai pu observé depuis que nous nous sommes installés à la campagne. Au fil des saisons, nos activités changent et nous nous y adaptons naturellement. Mes moments favoris de l’année sont l’automne et l’hiver. C’est là où je me sens le plus créative, tournée vers l’intérieur, bien au chaud dans mon atelier avec mes chats !

Voici l’extrait :

L’esprit au cœur de l’hiver

Les jours raccourcissent. Au lever, il fait encore nuit. Le soir, à la sortie du bureau, tout est obscur. C’est bien souvent alors une période de déprime. Sans entrain, nous nous installons devant le téléviseur dans l’espoir d’y trouver quelque distraction.

Et pourtant, des expériences récentes suggèrent que notre cerveau sait tirer parti de l’obscurité. Lorsque la lumière décline, notre imaginaire s’éveille, nos affects se modifient et nous apprécions mieux le calme. C’est ce qu’ont constaté des chercheurs de l’Université de Hohenheim en Allemagne. Ils ont exposé des étudiants à des environnements de travail (salle de classe, bureau avec ordinateur) dont ils faisaient varier la luminosité. Une luminosité faible correspondait à une intensité de 150 lux (pénombre d’une pièce à vivre), une luminosité moyenne correspondait à 500 lux (un appartement bien éclairé) et une luminosité forte à 1500 lux (spots puissants, éclairage de stade). Les psychologues proposaient alors aux participants de réaliser plusieurs tâches de créativité. […]

Nicolas Guéguen (enseignant- chercheur en psychologie sociale à l’Université de Bretagne-Sud, et dirige le Laboratoire d’Ergonomie des systèmes, traitement de l’information et comportement (LESTIC) à Vannes).

Se dépouiller de tout jugement et peindre

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Voici un nouvel extrait de Life, paint and Passion par Michele Cassou et Stewart Cubley. Editions Tarcher Putman.

Traduction Libellune.

Qu’est-ce que la laideur ?
M. C.

Que la beauté que nous aimons soit ce que nous faisons. Rumi.

Un jour, alors que j’étais en train de peindre avec des enfants, j’ai voulu représenter un chêne tortueux. Avec grand enthousiasme, j’ai trempé mon pinceau dans de la peinture marron. Mais, alors que je le faisais glisser sur le papier, je restais perplexe, car mon arbre ne ressemblait pas à l’idée que j’en avais. J’ai tenté de créer un tronc noueux, mais ça l’a simplement rendu gros ; j’ai essayé de représenter des branches tortueuses, mais elles se retombaient vers le sol. J’ai continué à peindre et à batailler, mais rien ne semblait vouloir marcher comme je le voulais. Je devais admettre que je manquais du sens des couleurs, des formes et des proportions. Pourtant, au fond de moi, le sentiment était clair, intense et magnifique. Quel contraste !

J’ai jeté un regard circulaire à la pièce, où quinze enfants étaient en train de peindre avec enthousiasme, et chacun d’eux semblait faire mieux que moi. « Je ne sais même pas peindre comme un enfant de quatre ans, » me dis-je. « Non seulement je n’ai aucun talent, mais tout ce que je fais est moche. » Tandis que je me complaisais dans ce genre de pensées déprimantes, une adorable petite fille de 7 ans  vint vers moi et contempla ma peinture avec grande attention. Ensuite, elle me regarda dans les yeux et dans une bouffée d’émotions déclara :  » j’adore vraiment votre peinture. »

Je n’oublierai jamais l’impact de ses mots ; elle m’avait réveillée d’un cauchemar. Son affirmation m’a montré que tout jugement est relatif et subjectif. Ma peinture était belle si on la regardait différemment. En un instant, j’ai vu et compris toutes les implications de la critique qui nous paralysent ; comment cette critique tuait l’innocence et l’enthousiasme, et pire de tout, comment elle détruisait le pouvoir et l’énergie de création. À cet instant, j’ai senti ma vieille habitude de jugement mourir en moi. J’ai su que la création était quelque chose de très simple, libre de tout succès et échec, beauté et laideur, commentaire et opinion. Maintenant, je peux peindre.

Si le jugement qui vous dit « c’est moche » persiste, tentez de réaliser intentionnellement une peinture laide. Cela peut vous libérer efficacement de la « tyrannie du bon ou du mauvais ».

Peindre, comment dépasser ces moments où l’on résiste

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J’ai déjà posté un extrait de Life, paint and Passion par Michele Cassou et Stewart Cubley. J’adore ce livre et régulièrement, je le sors de ma bibliothèque pour y piocher au hasard. Cet extrait est une fois encore très juste.

Traduction Libellune.

Diane était en retard pour la classe. Cela me surprit ; elle avait toujours été à l’heure et semblait désireuse de venir à l’atelier. Le groupe peignait depuis plus d’une heure lorsqu’elle arriva.

« Je me suis dit que je devais passer des coups de fil ce matin, » dit-elle. « Alors mon mari m’a demandé pourquoi je n’étais pas allée au cours de peinture, et j’ai réalisé que je résistais. Je ne comprends pas. Je suis toujours impatiente de peindre, mais maintenant je commence à douter de moi. Peut-être que la peinture n’est pas pour moi. Je ne crois pas vraiment que je devrais être ici. »

Diane était une thérapeute habituée à travailler avec des personnes qui passaient par différents problèmes de résistance. Pourtant, quelque chose s’était produit en elle qui ne lui permettait pas d’avoir un point de vue objectif. Elle se sentait perturbée et traduisait faussement cela comme une aversion pour la peinture.

« Que diriez-vous à l’un de vos patients dans une telle situation ? » Lui demandai-je tandis que nous accrochions sa peinture au mur. Elle me regarda avec un sourire timide et dit, « Rusée. »

Lorsque Diane regarda sa peinture inachevée représentant une grande femme de six pieds de haut, entourée de vignes et encore sans visage, des larmes lui montèrent aux yeux et se déversèrent avec émotion. Pendant quelques minutes, son corps fut secoué par de profonds sanglots.

« Je ne comprends pas pourquoi je me sens si triste. J’ai juste envie de peindre des tonnes de larmes noires en train de couler sur son visage, » dit-elle.

Tandis qu’une myriade de larmes noires s’écoulaient de son pinceau, ses propres pleurs s’apaisaient. Elle avait trouvé un moyen de faire le point et s’exprimer. Quelques minutes plus tard, elle ajoutait un autre morceau de papier et peignait aux pieds des mares noires de larmes, puis des mèches semblables à des tentacules jaunes s’élevant et entourant le corps de la femme. Je pouvais voir dans son regard que son état avait changé de façon spectaculaire.

« J’adore ce que je suis en train de peindre, » dit-elle, « Je ressens un tel soulagement et je ne sais pas pourquoi. Je suis tellement habituée à travailler avec les gens de manière verbale pour atteindre cela. C’est incroyable de découvrir que l’art peut être un outil aussi puissant sans jamais avoir à utiliser de mots. À présent, je ne veux plus m’arrêter de peindre ! »

C’est lorsque vous résistez le plus qu’il est important de peindre. La puissance de l’aversion signifie qu’il y a quelque chose juste en dessous de la surface, à peine déguisé, prêt à émerger. La résistance est un rappel pour sonder vos peurs et défenses intérieures.

Si vous vivez une expérience de résistance, demandez-vous : « qu’est-ce qui me tenterait le moins de peindre en ce moment même ? »

Monstre débile en laine feutrée

J’adore les monstres débiles. Bizarrement, je n’ose pas trop en peindre. Je ne sais pas pourquoi. Par contre, j’avais très envie d’en créer en laine feutrée. Peut-être parce que je peux ajouter pleins de détails en version 3D ? En tout cas, c’est chose faite. Et je dois bien avouer que je me suis terriblement amusée en le réalisant. C’est au départ une broche, finalement j’en ferai plutôt un magnet de frigo. Il ne me reste plus qu’à fixer l’aimant au dos. Le rendu photo est assez décevant. Je trouve vraiment difficile de prendre des photos correctes des objets en laine feutrée. Les couleurs, les matières sont bien plus belles en vrai. Apprendre à faire de bonnes photos, je dois ;o)

Mojo bag dédié à l’esprit du Sureau

« Mojo bag » en laine feutrée. Mérinos, soie, péridots, cristal de roche, perle de sureau et lacet de cuir.

Un « mojo bag » dédié à l’esprit du Sureau. Le sureau est un arbre que j’affectionne tout particulièrement. J’en ai plusieurs dans le jardin. Son esprit m’accompagne depuis un certain nombre d’années et plus fortement encore depuis ces derniers mois. C’est un peu ma muse à moi. Je lui dois des guérisons, j’avais envie de le remercier à ma façon, en créant un objet : ce petit sac magique. Sa réalisation a été, en quelques sortes, un rituel d’action de grâce et d’offrandes. J’ai fabriqué une perle avec le bois de notre plus grand sureau et j’y ai inclus un cristal de roche. J’ai brodé des perles de péridot et un symbole à l’intérieur du rabat. J’ai passé un moment magique et merveilleux. J’espère que mon petit mojo bag vous plaira. Moi je l’adore, à vrai dire, davantage pour des questions personnelles qu’esthétiques, même si je le trouve joli.