J’ai créé un joli petit lutin pour une jolie petite fille adorable. Comme tout lutin qui se respecte, il est bien évidemment magique. Et en bonne sorcière que je suis, je lui ai conféré un pouvoir particulier, celui de chasser les cauchemars. Il veillera donc à ce que la jolie petite Kerridwen fasse de doux rêves chaque nuit.
Un autre petit lutin est né de mes mains cette semaine. D’humeur toujours joyeuse, il a tout de suite aimé l’écharpe que je lui avais tricoté, a enfilé son bonnet perlé et brossé sa jolie barbe verte en sifflotant gaiement. On dit que les esprits liés au chêne sont capables d’apporter, à nous, humains, courage, stabilité et joie profonde. A condition, bien sûr, de savoir ouvrir son cœur et écouter leurs messages.
Voici un nouveau lutin, paré d’une belle barbe grise bouclée. C’est un plaisir de suivre l’inspiration des couleurs puis d’écouter ce que le lutin, en train de naitre, me chuchote à l’oreille et me suggère : je veux des lunettes pour voir clairement le monde et un bonnet orné de plumes et brodé de perles pour l’élégance, des clochettes au tintement cristallin pour la magie. Et le voici…
Voici un petit lutin de noël que je vais glisser dans un paquet-cadeau… Je sais. Normalement, c’est lui qui apporte les cadeaux. Mais il parait que je suis un peu sorcière, je fais donc comme je l’entends.
Il m’a donnée du fil à retordre. Au sens propre comme au figuré. J’ai passé au moins un jour et demi à sa réalisation. Je ne sais pas pourquoi. Je crois que l’écharpe bleue que je lui avais tricoté ne lui plaisait pas. Pourtant, c’était un filé main aux fibres fines et douces. Mais non, monsieur voulait que je lui tricote un sac à main orange en mohair… Un lutin dandy-hippie en somme.
Mon compagnon s’est exclamé en le voyant : « encore un lutin métrosexuel ! »
Je crois que c’est bien résumé.
Bon, je débute en tricot. Je suis quand même contente de ce que j’ai produit dernièrement. Je vois la différence avec mes tout premiers travaux, même si ça ne correspond pas à mon style, il faut bien commencer quelque part. Cols tricotés avec mes filés main.
Voici mon avant avant-dernière écharpe tissée.
Par contre, j’ai oublié de calculer la métrage. Cela dit, il était assez honorable puisque j’ai pu tricoter un col avec l’écheveau restant. Au point mousse, peut-être un peu lâche, il aurait fallu que j’utilise de moins grosses aiguilles (10 ici). Mais je débute en tricot !
Ayant souscrit à l’association Ama Yaga, j’ai reçu en cadeau d’anniversaire une très belle mèche (composée des trois BFL, de kid mohair, de soie maulberre, de glitz) teinte par Julie dans les couleurs que j’affectionne. Avec le temps gris de ces dernières semaines, je n’ai même pas fait l’effort de prendre cette belle teinture en photo. Fraichement filée, le soleil de retour, la voici prête à être tricotée ou tissée… Je ne sais pas encore. J’ai obtenu environ 125 mètres de fil.
Je ne m’attarderai pas sur le premier fil (sur les 2 dernières photos, le fil noir) car c’est une suite du fil n° 10. Pour ceux qui n’auraient pas suivi, je numérote mes fils du petit défi que je me suis lancée : 1 fil par semaine. Je ne suis pas très rigoureuse dans les mises à jour du blog, néanmoins je m’applique à réaliser au moins un fil par semaine quoiqu’il arrive.
On pourrait penser que mes retors en spirale tournent un peu à l’obsession. Je dois avouer que je suis particulièrement fan du retors au fil de soie et du rendu une fois tissé.
Ceci dit, je voudrais m’essayer au tail spinning prochainement, probablement avec les jolies bouclettes de cotswold roses et violettes en photos ci-dessous…
Fil n° 17 : je ne sais pas si la couleur plaira à ma nièce, disons que j’aurais essayé d’approcher des teintes qu’elle aime (le kaki)… Si c’est moche, Samantha, tu pourras te servir de ta future écharpe pour descendre les poubelles :D Difficile de teindre dans des couleurs qu’on n’aime pas soi-même. Du coup, je ne sais pas vraiment si le fil est digne d’intérêt. Une chose est sûre, il est très doux. J’y ai mis du mérinos, du BFL, de la soie, de l’alpaga, du chameau, du lama, de l’angora et beaucoup d’amour. Je l’ai retordu au fil de soie. Il ne reste plus qu’à passer le tout sur le métier à tisser. Affaire à suivre.
Fil n° 18 : un pur nuage de douceur : bébé alpaga et soie. J’avais déjà réalisé un fil à partir de ce mélange et j’avais été à la fois déçue par ma teinture et par le fil lui-même : trop lourd en deux brins. Cette fois, j’ai réussi à avoir une teinte qui me plait davantage et un fil beaucoup plus léger grâce au retors au fil de soie et au cardage. La lumière n’était pas géniale pour prendre ce fil en photo (sa couleur est beaucoup plus douce, plus tendre) et je n’ai pas eu la patience d’attendre le retour du soleil qui est finalement venu en milieu d’après-midi. Trop tard, il était déjà sur mes aiguilles. J’ai réalisé un petit col tout doux pour un bébé. Je crois qu’il m’en reste suffisamment pour tricoter un bonnet. 140 mètres pour 120 grammes.
Voici mes trois dernières réalisations en laine feutrée. Ces joyeux gnomes sont réalisés à partir de laine de mouton, de bouclettes de biquette, de soie et un peu de fibres brillantes. J’y ai ajouté quelques perles de rocailles et autres babioles trouvées dans mes tiroirs. Les teintures sont « maison ». Voilà, je me suis beaucoup amusée en les créant :)
Voici mon dernier fil. Encore un retors en spirale pour un fil dodu et moelleux. Il est doux, composé de mérinos, BFL, polwarth, soie, angelina, glitz. Mon mélange chouchou auquel j’ai ajouté de l’angora. C’est mon amie Émilie qui a choisi les coloris dans ma malle à laine et nous avons cardé les fibres ensemble. C’était très sympa, un peu comme lors d’un swap, où l’on découvre l’univers coloré de l’autre.
Comme les premières nappes cardées n’ont donné qu’un petit métrage (68 m) une fois filées, j’ai du en réaliser d’autres avec de nouvelles teintures en essayant d’obtenir des couleurs similaires. Je suis satisfaite du résultat. Le second fil mesure 98 mètres (+ un reste de 24 m), ce qui donne en tout 190 mètres. De quoi réaliser un joli col au tricot.
