Cette semaine, j’ai poursuivi les exercices du livre de Julia Cameron. Sûrement avec un peu moins d’enthousiasme pour les trois pages du matin qui sont parfois devenues des pages du soir. Je les ai tout de même toutes écrites. J’ai pu ainsi constaté combien j’étais moins active lorsque je tardais à les faire. Logique puisqu’elles me permettent de focaliser mon attention sur la journée qui s’annonce. J’ai commencé naturellement à y noter des objectifs quotidiens et cela m’a permis de m’y tenir. J’y parviens bien mieux que lorsque je me dis vaguement : « tiens, faut que je fasse ceci ou cela prochainement ». Comme je l’ai dit la semaine passée, les trois pages permettent également d’exprimer une bonne fois sur le papier les petits soucis qui tournent dans notre tête. L’esprit passant ainsi plus facilement aux choses constructives.
Bref pour résumer, je me rends compte que l’exercice des trois pages me permet :
- de fixer mon attention sur le présent,
- de fixer mes intentions dans ce présent / de me fixer des objectifs à court terme pour les atteindre plus facilement,
- de dissiper mes jacasseries mentales pour me concentrer sur l’essentiel,
- et simplement d’agir !
Bilan de la semaine 2 : finalisation d’une aquarelle, reliure et réalisation d’un carnet d’artiste, réalisation de 6 peintures et nombreuses recherches. Je trouve encore le rythme un peu mou, je suis satisfaite de certaines réalisations et d’autres beaucoup, beaucoup moins. Mais comme dit l’auteur : la créativité est parfois spasmodique. Et c’est tellement vrai !
[Improvisation, une déesse cornue. Tiré de mon carnet maison, commencé la semaine passée.]