Coré-Perséphone

Coré Perséphone, détail.

J’ai attaqué la partie pratique du livre de Julia Cameron dont j’ai parlé dans un précédent billet. Au bout de quelques jours à peine, je constate déjà l’influence de la méthode sur ma peinture. Je pratique depuis des années les affirmations positives et je me suis donc sentie à l’aise avec les exercices d’affirmations créatives. Le plus souvent, j’aime être libre et peindre ce qui jaillit de mes mains. J’ai donc laissé faire en gardant à l’esprit certaines affirmations lues plus tôt le matin, en particulier celles percevant le divin comme étant notre propre source de création. C’est Coré-Perséphone qui est née de cela. Une déesse de la mythologie grecque que je connais peu. Le « négatif » évoque pour moi cette déesse du Monde Souterrain, l’autre monde, entre ombre et lumière. La végétation en spirale et les graines me renvoient à ses deux aspects : celle de la jeune fille qui pare la terre de sa végétation luxuriante puis qui disparait sous terre.

Mon compagnon me disait d’ailleurs qu’il trouvait cette peinture, et les précédentes, « de saison », notamment à cause des couleurs froides et sombres utilisées. Personnellement, dans ces dernières peintures, j’y vois surtout le printemps en attente, en pointillés, prêt à jaillir aux premiers réchauffements de la terre. J’y vois une profusion de graines, de végétaux et de projets en gestation, qui ont hâte de voir le jour et de vivre !

Bénédictions lumineuses pour cette nouvelle année !

Dessin à l’encre sur papier aquarelle

Et sous cadre !