Je ne sais pas si c’est vrai pour tous les artistes mais, en tous les cas, pour moi, ça l’est.
« Au cours de chaque peinture, il existe un moment où nous ne savons plus où nous allons ou quoi faire ensuite. Ces moments sont très importants, parce qu’ils nous disent que quelque chose est en train de naitre. Lorsque nous ne savons pas quoi peindre, nous pensons généralement qu’il y a quelque chose qui cloche et parfois nous paniquons. Mais, c’est en faisant face au vide que la création émerge. Être créatif, c’est devenir plus familier avec le sentiment d’être un peu perdu. Si nous étions toujours remplis de ce que nous voulions faire, cela ne laisserait aucun espace pour la nouveauté.
Il est bon de continuer à peindre dans ces moments là, pour creuser plus profondément en vous-même, jusqu’à ce que vous découvriez qu’après tout passage difficile, se trouve une ouverture où des ressentis inattendus commencent à émerger. En faisant face aux difficultés, vous vous révélez à vous-même, et le mystère se dévoile. Après tout, vous ne pouvez pas savoir ce que vous allez exprimer. Ce qui est réellement créatif est forcément une surprise, parce que c’est quelque chose à quoi vous n’auriez pu penser. Lorsque vous commencez à savourer cette découverte après ces moments difficiles, c’est incomparable, car tout prend vie. »
Un nouvel extrait du livre Life, paint and passion par Michèle Cassou et Stewart Cubley. Traduction Libellune.
C’est si vrai, et pas que pour la peinture… Merci, cette citation me parle particulièrement :)
Tout à fait d’accord !
Je modifie pour mon cas : « Au cours de chaque roman ou nouvelle, il existe un moment où nous ne savons plus où nous allons ou quoi raconter ensuite. Ces moments sont très importants, parce qu’ils nous disent que quelque chose est en train de naître. Lorsque nous ne savons pas quoi écrire, nous pensons généralement qu’il y a quelque chose qui cloche et parfois nous paniquons. Mais, c’est en faisant face au vide que la création émerge. Être créatif, c’est devenir plus familier avec le sentiment d’être un peu perdu. Si nous étions toujours remplis de ce que nous voulions faire, cela ne laisserait aucun espace pour la nouveauté. » et ça reste toujours aussi vrai. :)
Magnifiquement dit ! (y)
C’est un bon rappel – décidément ce livre est une vraie mine d’r, tu m’as donné envie de m’y replonger! Merci!
Du même avis et très bien dit ! Même, c’est un moment de ressources où tu butines tel ou tel paysage ou visage ou détaille d’une feuille, d’une couleur, d’une forme, etc, ou bien pour le côté lecture, tu lis différents auteurs, et toute cette mosaïque va sans te rendre compte t’apporter un nouvel air frais qui va te redonner de l’inspiration dans tes futurs créations ! Pour l’instant, pour ma part, je suis un peu en panne depuis un moment, car je n’ai pas tout cet air frais. J’ai juste besoin de m’évader dans wow en attendant de trouver une solution à ce qui me bloque… ;-)
Je partage la suite du texte, traduite rapidement : » Il est bon de continuer à peindre dans ces moments là, pour creuser plus profondément en vous-même, jusqu’à ce que vous découvriez qu’après tout passage difficile, se trouve une ouverture où des ressentis inattendus commencent à émerger. En faisant face aux difficultés, vous vous révélez à vous-même, et le mystère se dévoile. Après tout, vous ne pouvez pas savoir ce que vous allez exprimer. Ce qui est réellement créatif est forcément une surprise, parce que c’est quelque chose à quoi vous n’auriez pu penser. Lorsque vous commencez à savourer cette découverte après ces moments difficiles, c’est incomparable, car tout prend vie. » Je vais éditer l’article de ce pas.
Je suis fascinée par les couleurs!