J’avais envie d’un petit sac pour mes promenades sylvestres et pour ramasser les trésors que la nature sème sur mon chemin : des champignons, des pierres, des plumes, du lichen, de vieux nids hors d’usage, des os… Je voulais quelque chose de personnel, de simple et de naturel et dans mes tiroirs dormait la laine dont j’avais besoin : des bouclettes de kid mohair, du massam et du gotland. Du doux et du brut, du brillant et du mat. Et puis aussi, une ammonite fossile avec sa spirale magique et protectrice. Il me fallait encore de l’huile de coude, du savon et surtout de l’eau pure de nos montagnes pour ajouter encore plus de magie. Le massam feutre très vite et le sac est né rapidement entre mes mains. Voilà, j’en suis très contente de ce petit sac poilu. A présent, j’attends le retour du soleil pour l’étrenner dignement.