Cette semaine, j’ai eu envie de coller des baffes à Julia Cameron. J’ai été une très vilaine élève qui n’a écrit que trois fois ses pages du matin. J’ai cependant réaliser les 3/4 des autres exercices qui m’ont fait remonter le temps jusqu’à la période bénie de mon enfance. Oui, Cameron est exaspérante car elle sait par avance combien vous serez réfractaire à ses trois pages matinales. Simplement parce que vous vous retrouverez en face de ce que vous évitiez soigneusement jusqu’à présent de regarder en vous. Pourtant, tu as raison Julia, il est temps pour moi de cesser de pleurer sur mes peurs et mes blessures, pour grandir enfin. Tu as aussi raison de nous parler de la synchronicité chère à Jung, parce que dès que nous nous tournons vers le divin, et c’est bien cela que tu nous invites à faire, il se révèle présent partout autour de nous. Une semaine de folie furieuse. Pas un jour n’est passé sans que cela ne se produise. Depuis que j’ai croisé Koré née spontanément de mes pinceaux quelques semaines auparavant, je ne cesse de la rencontrer et de la rêver. Une recherche sur le vocabulaire Jungien m’y conduit. Une autre sur la chandeleur aussi.Tip ! Bip! Tes messages de renouvellement potentiel, entre autre chose, ont été bien reçus ;) Bref, je m’égare. De tout cela, l’esquisse d’un nouveau projet est en train d’émerger, à la jonction entre mon plaisir de peindre et celui de partager. Un projet qui est vraiment moi. Je ne sais pas si je le porterai jusqu’au bout mais quoiqu’il arrive, il me fera grandir. Il le fait déjà.
Bilan de la semaine 3 : finalisation d’un carnet destiné à la réalisation de mandalas quotidiens. Réalisation d’une douzaine de mandalas. Nouveau projet en cours d’élaboration.
[Illustration : un mandala spontané, tiré de mon carnet à mandalas quotidiens. Encres aquarelle.]