Filer au rouet et méditer

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Mon amie Ama Yaga (dont vous pouvez admirer le travail ici) m’a gentiment prêté l’un de ses rouets pour que j’apprenne à filer. C’était déjà elle qui m’avait encouragée à teindre mes propres fibres pour le feutrage. J’adore le travail des couleurs, alors forcément teindre la laine est une activité que j’apprécie beaucoup. D’autant que ces fibres ont une capacité à rendre les couleurs particulièrement magiques. Une histoire de lumière et de matière. Le filage m’attire depuis longtemps, mais ne tricotant pas, je me disais que son apprentissage n’était pas une priorité.

Un an après mon premier essai, j’ai commencé à apprendre le tricot et le crochet me fait de l’œil, j’ai d’ailleurs gardé un vague souvenir de ce que m’avait montré ma grand-mère quand j’étais enfant. Mais ce qui m’attire vraiment, et ce depuis bien longtemps, c’est le tissage !

Voilà un bon prétexte pour apprendre à filer et qu’à cela ne tienne, Ama m’a également prêté son petit métier à tisser Mako et son métier circulaire. Une fois les fils en cours terminés, je commencerai par tisser un mandala. Claire des Bruyères a écrit un article très complet sur le sujet. Yapluka :)

Concrètement, j’adore filer au rouet. Je dois rester concentrée sur mes gestes tout en restant détendue, je suis dans l’action tout en observant ce qui se passe. C’est une activité magique et probablement ma technique de méditation favorite, je l’avais toujours soupçonné.

Je lave et prépare ma laine, je la teins, je la feutre, maintenant je la file et bientôt je la tisserai, bref, comme dirait mon amie Annelise, je suis foutue, j’ai choppé le virus ! Mais c’est un bon virus. Un bon prétexte pour laisser s’exprimer ma créativité.

J’ai d’ailleurs bien envie de prendre des tas de notes au fur et à mesure de mon apprentissage en solitaire pour les repartager ici, pour inciter ceux d’entre vous qui hésitent encore à sauter le pas !