Qui ne fleurit, ne graine

« Qui ne fleurit, ne graine ». Aquarelle, encres aquarelle & crayons de couleur. Environ 13 x 17 cm.

Une nouvelle illustration sur le thème des « lunes rouges ». Là encore, je me suis fait plaisir. C’est un sujet difficile à traiter puisque tabou. La grenade et ses graines sont un symbole de vie et de multiplication. La grenade est associée à l’amour depuis des millénaires (Babylone, Grèce Antique…) et aux fruits de l’amour. Mais aussi à la mort, après la fleur s’envient le fruit puis la graine. Une graine qui doit mourir, pénétrer la terre, pour faire naitre un nouvel arbre. La vie dans la mort / la mort dans la vie. Une chose est sûre : pas de vie sans mort. C’est naturellement que je l’ai intégrée dans cette aquarelle pour représenter le sang des « fleurs ». Un cycle éternel de vie, de mort et de renaissance. Un thème idéal en ce début d’automne.

Une fois encore, mon scanner ne rend pas les véritables couleurs et leurs subtilités. Lorsque le soleil reparaitra, j’essaierai de prendre quelques photos.

J’ai ajouté « Qui ne fleurit, ne graine » à la galerie dédiée aux « Lunes Rouges ».

Le Mandala de Lilith

Mandala de Lilith, Hiérodule d’Inanna / Ishtar. (Réservé). Aquarelle, encre dorée et crayons de couleur sur papier Sennelier.

Cette peinture mériterait d’être prise en photo afin de rendre l’or du cercle et des ailes. En attendant d’acquérir un nouvel appareil photo, voici une version scannée. Cliquez sur le lien, sous l’image, pour visionner un plus grand format.

C’est la mystérieuse Lilith qui est née sous mon crayon alors que je souhaitais dessiner une fois de plus Ishtar. Mais entre ces deux divines beautés, il existe un lien étroit. Lilith, qui es-tu ? Démone, Hiérodule ou Déesse ? Tout cela à la fois.

Des textes sumériens et assyriens témoignent de ce lien (cf. S. H. Langdon, in Tammuz and Ishtar). Lilitû est l’hiérodule d’Inanna-Ishtar. En d’autres mots, elle est sa grande-prêtresse et prostituée sacrée.

D’autres textes néo-assyriens, cette fois, décrivent des rituels à Ishtar où il est nécessaire de manger une grenade et boire son jus. Il s’agit plus exactement de sortilèges amoureux (voir KAR 61.8-10 et KAR 69.4-5*). La grenade, symbole de force sexuelle, est l’un des attributs d’Ishtar.

* Ebeling, Erich. Keilschrifttexte aus Assur religiösen Inhalts. 2 Vols. Ausgrabungen der Deutschen Orient-Gesellschaft in Assur, 2. Wissenschaftliche Veröffentlichungen der Deutschen Orient-Gesellschaft, 28, 34. Leipzig : Hinrichs 1919-23.

La Grenade

Je poursuis mes essais de pigments naturels et moins naturels, encre et aquarelle sur papier. Avec le thème de la grenade qui est pour moi, et pour beaucoup, riche de symboles magiques et spirituels. Son écorce s’utilise pour créer de belles encres jaunes… À tester :-)

Grenade, aquarelle et encre sur papier