Sachet de lavande & maison en feutrine

En glandouillant sur Pinterest, je suis tombée sur ces jolies petites maisons brodées qui sont en réalité des sachets de lavande à glisser dans nos armoires, histoire de parfumer notre linge et faire fuir d’éventuelles mites maléfiques. J’ai donc suivi le lien de l’image pour arriver sur ce blog (coup de bol car c’est rare de remonter jusqu’à la publication originale avec Pinterest, on reste souvent sur notre faim… ça c’est le côté moisi de ce site). Julie de « sum of their stories.com » nous offre ainsi un tuto pour réaliser ces petits sachets tout simples mais vachement sympa.

J’ai modifié certaines choses. Par exemple, elle se sert d’un vieux pull, or j’ai choisi d’utiliser de la feutrine car vraiment facile à travailler et à broder. J’ai rajouté des perles pour plus de « bling-bling », des volets aux fenêtres et puis des clochettes de porte. Pour les fenêtres et portes, j’ai très vite préféré employer également de la feutrine plutôt que du tissu ou une simple broderie, je trouve que ça rend mieux. J’ai testé une version coutures à l’intérieur mais ce n’est pas la plus jolie (petite maison blanche tout en bas). Les triangles bêtement découpés dans du tissu pour les toits s’effilochent et je n’ai pas aimé. J’ai donc opté dans un premier temps pour un surfilage et finalement des ourlets. Enfin bref, j’ai bricolé…

J’ai ajouté de la tanaisie à ma lavande, c’est un mélange qu’on utilisait autrefois pour ses propriétés anti-mites… Et puis j’aime la tanaisie. Quand on en sème, on en a très vite plein le jardin, c’est joli et ça sent bon !

Je vous montre les petites maisons que j’ai cousues et brodées afin de les offrir à mes proches pour noël.

Voilà, lancez-vous, c’est très facile !

La pédagogie Steiner-Waldorf à la maison

Je ne saurais pas vous parler de la pédagogie Steiner-Waldorf à la maison, mais ça tombe bien car Monique le fait très bien dans son nouveau livre du même nom. Même si je ne suis pas directement concernée par l’école à la maison, n’étant pas maman, le sujet m’a toujours intéressé. L’éducation devrait concerner tout le monde pour des raisons évidentes. Cela fait des années que je suis le parcours de Monique et de ses filles sur son site web et les réseaux sociaux. J’ai toujours aimé apprendre et, enfant, j’ai détesté l’école que je trouvais brutale, irrespectueuse de nos individualités et de notre créativité. Bien que j’ai eu aussi la chance de rencontrer des professeurs généreux et passionnés, ils ont été assez peu nombreux pour compter sur les doigts d’une main et j’ai assez mal vécu ces années-là jusqu’aux études supérieures qui ont été une révélation. Plus autonome, on apprend à se débrouiller seul, on est libre et on apprend bien mieux. Et dès lors, je n’ai eu de cesse de rattraper ce temps perdu, d’apprendre librement, pleinement, sans contrainte pour le simple plaisir. J’aurais vraiment aimé pouvoir vivre cette expérience libre et joyeuse, proche de la terre et de ses saisons, dès ma petite enfance comme les filles de Monique, car elles semblent épanouies, créatives et sereines. Assurément, les meilleurs atouts pour leur vie d’adulte. Ce livre est sorti tout récemment et il est le fruit de longs mois de travail et d’années d’expérience.  Il est abondamment illustré et c’est un vrai plaisir de le parcourir. J’ai la chance d’y voir publier l’une de mes créations, un mouton en laine feutrée :)

Quand je quitte ma forêt…

… J’emporte toujours un peu d’elle avec moi. Et j’ai besoin de l’évoquer dans mon journal/carnet avant mon départ et dès mon retour. J’y parle aussi de la nécessité de s’exprimer/créer librement et du bonheur que cela procure.

C’est amusant parce que sur la première illu, je me rends compte après coup que je me suis représentée (pas de façon réaliste, ce n’est pas le but recherché) coiffée d’une couronne et d’un manteau de sacre constitués de sapins. Je m’y crois, faut que je fasse gaffe :o))

En tout cas, cette forêt que je porte dans mon cœur, mon esprit, mon âme me soutient, me nourrit et me fait grandir, peu importe où je me trouve dans le monde <3

Projet « filer, tisser, feutrer et peindre la forêt »

Je vis dans les bois, alors forcément ils m’inspirent. Je travaille souvent sur le thème de la nature et des esprits de la nature mais j’avais envie de m’y consacrer pleinement et consciemment.

Cela fait 8 ans que nous avons quitté la ville pour la montagne. On peut donc dire que nous avons réussi notre pari. Vivre dans une vieille maison en pierres à la campagne, c’était mon rêve de petite fille. Je suis heureuse de constater que je n’avais pas fantasmé cette vie et que j’ai réalisé l’un de mes rêves. Et même si j’entends souvent dire que « nous sommes venus nous enterrer au milieu de nulle part », ce n’est absolument pas ce que je ressens et vis. Il y a foule ici, mais pas de la même façon qu’en ville :)

Je n’ai pas vu passé ces huit années et chaque année passée ici me transforme et me rend plus heureuse. J’ai le sentiment de devenir celle que je suis vraiment. Je suppose que c’est la sérénité de la forêt qui m’y incite. Et sa magie, mais de cela j’en suis persuadée. C’est donc tout naturellement que j’ai envie de lui rendre hommage.

J’ai commencé par réaliser au rouet quelques fils qui deviendront une jolie (je l’espère) couverture tissée pour voyager dans les divers mondes oniriques. Je compte aussi peindre une série d’aquarelles et peut-être réaliser des objets feutrés. Et, bien sûr, j’ai aussi commencé une série de photos qui me serviront de supports visuels pour toutes ces réalisations.

Je prends mon temps parce que cet automne et cet hiver, nous devons poursuivre les travaux de notre maison et je veux apprendre plein de choses… J’ai déjà commencé avec le mortier et le joint des vieux murs en pierres, maintenant je veux apprendre à refaire l’électricité aux normes. Mais une chose après l’autre ^^

Envie de filer de la licorne

Ce ne sont pas vraiment des couleurs que j’ai l’habitude d’associer et encore moins de porter, mais j’avais envie de m’amuser et filer de la licorne. Et… C’était super fun à filer et j’aime beaucoup le résultat de ce gros fantaisie tout doux. Je ne sais pas ce que je vais en faire, un col tissé pour quelqu’un que je déteste ? Ah ah ! J’ai utilisé de la soie, du mérinos, du kid mohair de mon amie Pholiane, des bouclettes de chaipakoi et plein de kibrille. Youpi ! Paillettes et confetti !

 

Filer et tisser avec l’aide de notre Dame de la Lune

C’est Lévanah, une jolie petite déesse de la lune, qui m’a inspirée ces fils aux couleurs lunaires. Sa maman voulait une couverture filée et tissée main (merci Annelise, je ne vais plus tarder à m’occuper de ton Jean-Claude sous les coconuts ;o)). Avec les fils restants, j’ai tissé une écharpe sur laquelle je suis en train de broder des perles de cristal de roche, des lunes et des étoiles de nacre. Je crois que c’est le premier tissage dont je suis réellement satisfaite même s’il pourrait être amélioré. Grâce à ce tissage, je me rends compte que je préfère créer de grosses séries de fils aux couleurs assorties plutôt que de piocher dans mes bacs à filés main pour associer des couleurs. J’apprécie aussi le rendu du tissage qui tient, je pense, à l’association de mes filés main en chaîne comme en trame. Je corrigerai néanmoins une chose la prochaine fois : je mettrai en chaîne des fils plus fins et plus légers. L’association des matières participe également à la texture de ce tissage : de mémoire, j’ai utilisé beaucoup de soie, de BFL, de mérinos, avec du polwarth, de l’alpaga, du lama, du chameau, du kid mohair, et évidemment de l’angélina, du glitz et du tencel. Ama yaga m’avait offert l’un de ses mélanges dont elle a le secret et qui a fortement contribué à apporter de la magie à ces fils. J’y ai inclus bon nombre de ses teintures de soie merveilleuse également :)