Merci Louise !

J’ai bien reçu votre courriel. J’ai voulu vous répondre mais votre boîte mail semble indisponible. Alors, je le fais ici. Merci beaucoup, c’est vraiment aimable de me donner votre astuce pour graver plus facilement le linoléum. J’ai un vieux fer à repasser dont je me sers pour la peinture à la cire et quelques vieux chiffons. J’ai une planche prête à être gravée, le dessin est déjà tracé, il me suffira simplement de chauffer le linoléum. Je suis sûre de ne plus déraper grâce à vous ;)

Les Vieilles Dames d’Inge Löök

Connaissez-vous la série de cartes postales d’Inge Löök représentant de très joyeuses vieilles dames ? Si ce n’est pas le cas, il est plus que temps d’aller visiter son site. Moi j’adore !

On y apprend qu’elle est née à Helsinki en 1951. Qu’elle est tout à la fois jardinier et illustratrice. Et qu’aujourd’hui, elle vit à Pernaja, en Finlande. Ses illustrations sont principalement inspirées de sa propre vie et de son entourage. Jusqu’à présent, elle a réalisé 36 illustrations différentes des ses tantes. Ses autres images favorites sont inspirées de la nature.

J’ai découvert ses illustrations sur une galerie Flickr.

C’est en linogravant, qu’on devient linograveur… Ou pas :p

Hibou dans les étoiles. Linogravure.

La linogravure m’attire depuis longtemps. Il y a quelques années de cela, je me suis amusée à fabriquer des cartes de visite « maison », pour les glisser dans mes commandes. J’avais, à cette fin, linogravé la forme générale du personnage choisi pour illustrer mes cartes. J’avais repris chacune d’elles pour les personnaliser. C’était assez « roots » mais j’aimais bien leur rendu. D’ailleurs, j’ai eu de bons retours, les personnes m’ayant commandé des tableaux à cette époque étaient ravies de recevoir ces petites cartes.

Ces temps-ci, j’avais envie de me mettre plus sérieusement à la linogravure. J’ai ressorti mes rouleaux encreurs et mes encres, je me suis commandée de nouvelles gouges et de nouvelles plaques de linoléum. Verdict : difficile de ne pas dévier pendant que je grave le lino. Je dois être particulièrement maladroite ! Surtout quand je visionne les tutoriaux sur youtube. Les artistes gravent le lino avec une telle aisance… Leurs gouges glissent sur le lino comme la mine d’un crayon bien grasse sur du papier. Peu importe, me suis-je dit, c’est en linogravant qu’on devient linograveur :-p Alors, obstinons-nous !

J’ai testé deux types de support : des plaques de linoleum au dos renforcé et un machin tout mou en plastique… Dans ce dernier, on a l’impression de graver du beurre. C’est super facile. Trop facile. Je trouve que ça n’a pas de tenue. Le linoléum est plus rigide, plus difficile à graver mais, finalement, carrément plus pratique.

Quand je me sentirai parfaitement à l’aise avec cette technique, j’écrirai un article détaillé sur le sujet, histoire d’encourager à essayer ce génial moyen d’expression. Moi qui aime tant peindre en couleurs, je pense que la linogravure est un bon exercice pour me concentrer sur le trait et un minimum de couleurs (on peut réaliser des linogravures à plusieurs couleurs, mais ça reste restreint). J’ai envie de laisser de côté l’aquarelle un moment pour le dessin à l’encre de chine et la linogravure. J’ai envie d’explorer ce que ces techniques ont à offrir : de forts contrastes pour exprimer des émotions fortes, des ambiances terribles, sombres, poignantes, théâtrales !

Bref, de temps à autres, j’aime bien sortir de ma zone de confort comme on dit sur les blogs, à la mode, de développement personnel ;o)

The matrix ;o)

Qui ne fleurit, ne graine

« Qui ne fleurit, ne graine ». Aquarelle, encres aquarelle & crayons de couleur. Environ 13 x 17 cm.

Une nouvelle illustration sur le thème des « lunes rouges ». Là encore, je me suis fait plaisir. C’est un sujet difficile à traiter puisque tabou. La grenade et ses graines sont un symbole de vie et de multiplication. La grenade est associée à l’amour depuis des millénaires (Babylone, Grèce Antique…) et aux fruits de l’amour. Mais aussi à la mort, après la fleur s’envient le fruit puis la graine. Une graine qui doit mourir, pénétrer la terre, pour faire naitre un nouvel arbre. La vie dans la mort / la mort dans la vie. Une chose est sûre : pas de vie sans mort. C’est naturellement que je l’ai intégrée dans cette aquarelle pour représenter le sang des « fleurs ». Un cycle éternel de vie, de mort et de renaissance. Un thème idéal en ce début d’automne.

Une fois encore, mon scanner ne rend pas les véritables couleurs et leurs subtilités. Lorsque le soleil reparaitra, j’essaierai de prendre quelques photos.

J’ai ajouté « Qui ne fleurit, ne graine » à la galerie dédiée aux « Lunes Rouges ».

Lunes Rouges

Déesse des Lunes Rouges. Aquarelle. Format 13 x 23 cm.

Après plusieurs illustrations longues à réaliser, que je ne peux pas encore montrer sur ce blog, j’avais envie de peindre quelque chose de léger en tout petit format. Cela tombait bien, je venais de recevoir du nouveau matériel : papiers, godets et pinceaux aquarelle. Matériel que j’avais besoin de tester. Et puis, je souhaitais à nouveau travailler sur le thème des « lunes rouges ». C’est chose faite.

Datura, Herbe du Diable

Datura brugmansia. Aquarelle & crayons de couleurs sur papier Arches, grain torchon.

Le datura possède de nombreux noms étranges pour une fleur si belle et élégante : endormeuse, pomme épineuse, herbe du diable, pomme poison, herbe aux fous… Et pour cause, cette plante est une belle empoisonneuse !

J’avais envie de peindre trois petites aquarelles pour les accrocher aux murs de notre petite maison douillette. Après un lotus et une lune, c’est un datura qui est né sous mon crayon.

Les couleurs sont légèrement différentes, plus vives, sur l’aquarelle originale. C’est toujours difficile de rendre les bonnes couleurs sur l’écran d’un ordinateur. Mais peu importe, j’espère que cette fleur ensorceleuse vous plaira !